Mon enfant veut faire un sport de combat : bonne idée ou pas ?

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Garçons et filles sont de plus en plus nombreux à manifester de l’intérêt pour les sports de combat. Boxe, escrime, karaté et les autres : quelles qualités développent-ils chez nos enfants ?

Contrairement à certaines idées reçues, les sports de combat ne sont pas réservés à un type d’enfant ou de physique. Fille ou garçon, grand ou petit, baraqué ou fil de fer : chacun peut trouver sport à son pied, le tout est de bien choisir sa discipline pour en retirer tous les bienfaits. Car les sports de combat, s’ils développent d’indéniables qualités physiques (coordination, musculature, attention) favorisent également le contrôle de ses impulsions, le respect de la hiérarchie et surtout, la confiance en soi.

Est-ce que le physique suit ?
Quand Coumba, 8 ans et 25 kilos toute mouillée, réclame à ses parents des cours de boxe, ceux-ci s’inquiètent d’un possible œil au beurre noir ou nez cassé. Pas d’appréhension à avoir : les entraînements des enfants sont évidemment adaptés à l’âge et à leur force physique, à condition bien entendu de choisir un professeur titulaire d’un brevet d’état ou fédéral. En plus des gestes techniques, ils apprennent grâce à des jeux à travailler leur coordination, leur réactivité, leur souplesse, leur concentration, ce qui est excellent pour leur épanouissement physique et intellectuel en parallèle du travail scolaire. Les vrais combats ne commencent qu’après 10 ans, ce qui leur laisse le temps de s’aguerrir et d’apprendre à se protéger dans les règles de l’art.

Ne vont-ils pas se transformer en petits durs ?
Les qualités mentales sont au cœur de la pratique des sports de combat, et tout particulièrement des arts martiaux. Que votre bout de chou soit timide ou turbulent, cette pratique va l’aider à trouver sa place dans un groupe, apprendre à respecter les règles et la discipline, respecter son professeur et les autres enfants. Cela ne les empêche pas de se dépenser voire de se défouler, mais ils le font dans un cadre établi et accepté. Se sentir capable de se défendre si on l’embête dans la cour ou dans la rue également un point positif qui rassure certains petits. Sophie, maman de Omar, 7 ans, confirme : « Omar est un enfant angoissé et très agité. Lorsqu’il sort du tatami après son cours de karaté, il a décompressé dans un cadre très respectueux et a pu s’affirmer dans la rigueur, cela lui fait beaucoup de bien. »

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Quelle discipline choisir ?
Votre enfant a bien sûr son mot à dire, mais vous pouvez l’aiguiller en fonction de son âge et de sa personnalité vers l’un ou l’autre de ces sports.

Karaté et Judo : éveil à partir de 4 ans. Quelle est la différence entre les deux ? Le judo apprend des techniques pour faire tomber son adversaire et le neutraliser, tandis que le karaté repose sur les coups de poing et de pied.

Boxe française et anglaise : la boxe pieds-poings, aussi appelée boxe française ou savate, peut se démarrer dès l’âge de 8 ans sous forme de jeux de touche, d’esquive et de déplacements. La boxe anglaise se démarre plus tard, vers 10 ans. Les compétitions sont interdites avant 13 ans et très encadrées pour ne pas perturber la croissance des enfants.

Taekwondo, aïkido, kung-fu : ces arts martiaux développent la rapidité et la fluidité. Les deux premiers sont accessibles dès 6/7 ans. Le tae-kwon-do permettra aux enfants de réaliser de spectaculaires coups de pieds, alors que l’aïkido, conseillé aux tempéraments plus calmes, apprend à neutraliser l’adversaire sans utiliser la force. Le kung fu se démarre plutôt vers 8/9 ans et développe l’élasticité et la rapidité des loulous.

L’escrime : dès 5 ans, il existe des cours d’éveil pour s’initier à la pratique du fleuret. Les gestes plus techniques s’apprennent à partir de 8 ans. Ce sport très apprécié des enfants leur apporte précision, coordination et vitesse dans l’exécution : que du bon !

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